Du virtuel au réel : il n’y a qu’un pas ?
Mashable.com vient de publier une étude de Common Sense Media sur la violence des jeux video. Sur le panel des parents américains interrogés, 77 % pensent que les « computer games » exposent leurs adolescents à de la violence physique, morale et sociale.
De plus, ils sont autant à considérer que protéger leurs enfants de la violence est quasiment impossible. Cette étude intervient dans un contexte extrêmement sensible suite à la tuerie de Newton et aux propos irresponsables de la NRA, premier lobby de vente d'armes aux Etats-Unis qui impute toute la responsabilité de ce drame aux jeux de guerre.
Il est malgré tout de bon ton de rappeler que les jeux vidéo exigent une utilisation ponctuelle et qu’en France, les jeux, comme le cinéma ou les programmes de télévision, sont assujettis à des normes PEGI (Pan European Game Information), une commission qui précise l'âge souhaité d'utilisation des jeux. Ces normes sont fortement utiles. Bien malheureusement, on peut regretter qu’elles ne s’appliquent pas toujours à la floraison de jeux gratuits qui circulent sur internet.
Ils sont parfois encore plus dangereux que ceux que l’on met sur une console ou pour lesquels on doit s’identifier. Aux normes de vigilance, il est plus que souhaitable d’ajouter des normes de protection grâce à un contrôle parental ou un système anti-pishing, ces fenêtres intempestives qui s'ouvrent sans crier gare et qui proposent des jeux de combats avec armes et sang au programme. Il serait dommage qu’un outil aussi fascinant qu’Internet, dans lequel les ados se retrouvent, devienne un media de violence et d’enfermement conduisant à la dépression…